Marathon : les derniers jours avant la course, le jour J et l'après – tout ce que vous devez savoir

8 Avril 2025 , Rédigé par Runner Life Publié dans #marathon, #Conseil

Le mois d’avril marque souvent le retour des beaux jours… du moins en théorie ! Mais surtout, il marque le début d’une période intense dans le calendrier des marathons. Rien que ce week-end, les marathoniens se retrouveront à Paris, Rotterdam, Zurich et bien d’autres villes encore. C’est une période où l’on sent que la saison bat son plein.

Le marathon, c’est cette distance mythique, à la fois fascinante et redoutée. Si vous souhaitez en savoir plus sur son origine, c’est par ici. Que vous couriez votre premier ou que vous soyez un habitué, la pression monte toujours à l’approche du jour J. L’excitation se mêle au stress, et il est important d’apprendre à gérer ce cocktail d’émotions pour vivre la meilleure course possible.

Marathon : les derniers jours avant la course, le jour J et l'après – tout ce que vous devez savoir
 

On parle souvent de la gestion du jour de la course, mais ce serait une erreur de négliger les jours qui précèdent. La dernière semaine joue un rôle crucial dans la réussite de votre épreuve. Vous avez suivi une préparation sérieuse ? Parfait. Il serait dommage de tout gâcher à cause d’une erreur évitable à J-3...

La dernière semaine avant le marathon

  •  Priorité au sommeil

On en parle rarement, et pourtant : bien dormir est l’un des meilleurs moyens d’arriver en forme sur la ligne de départ. Essayez d’avoir des nuits complètes et reposantes. Le sommeil des deux ou trois derniers jours est capital pour emmagasiner de l’énergie.

  • Réduisez votre charge d'entraînement

La préparation est derrière vous. Ce n’est plus le moment de vouloir « rattraper » une séance manquée. Le repos fait désormais partie intégrante de votre plan. Levez le pied, courez plus léger, plus court, et gardez votre fraîcheur pour dimanche.

  •  Analysez le parcours

Prenez le temps d’étudier le tracé de votre course. Identifiez les éventuelles difficultés : montées, faux plats, passages ventés... Cela vous aidera à adapter votre allure et à mieux gérer vos efforts.

  •  Ne chamboulez pas votre alimentation

À l’approche de la course, certaines personnes modifient drastiquement leur alimentation. C’est une erreur. Restez sur ce que vous connaissez, ce que vous avez testé pendant vos longues sorties. Votre système digestif n’appréciera pas les changements de dernière minute.

  •  Hydratez-vous régulièrement

L’hydratation ne commence pas le jour de la course, mais bien avant. Buvez suffisamment toute la semaine, sans excès non plus. Une bonne hydratation facilite la performance et la récupération.

  •  Préparez vos affaires à l’avance

Ne laissez rien au hasard. Faites votre sac 2 à 3 jours avant la course : vêtements, chaussures, nutrition, dossard si vous l’avez… Cela vous évitera un stress inutile de dernière minute. Certains coureurs aiment faire une cure de Malto dans les 3 jours précédant l’épreuve pour maximiser leurs réserves glucidiques. C’est disponible chez Overstims (et avec le code promo RUNNERLIFE-OV, vous bénéficiez de -15 % sur le site).

  • Utilisez du matériel testé

Le jour J, rien de nouveau ! Ni chaussures, ni chaussettes, ni tenue, ni gels. Tout ce que vous porterez ou consommerez doit avoir été validé en entraînement. Ce n’est pas le moment de tenter une nouveauté.

Le jour J : votre moment est arrivé

Ça y est, vous y êtes. Vous êtes dans le sas, les jambes frétillent, le cœur bat un peu plus vite, et cette vague d’émotions vous submerge : impatience, excitation, stress. C’est pour vivre ce genre de moment que l’on court.

Même avec la meilleure préparation, le jour de la course réserve son lot d’imprévus. C’est aussi ça, la beauté du sport : on ne contrôle pas tout, mais on peut s’y préparer au mieux.

Test :

  •  Ne partez pas trop vite

C’est l’erreur la plus fréquente : grisé par l’ambiance et l’euphorie du départ, vous partez sur un rythme trop élevé. Mauvais choix de sas, allure mal gérée… Et c’est la sanction assurée dans les derniers kilomètres. Tenez-vous à votre plan de course. Rappelez-vous que ce que vous gagnez au début, vous risquez de le perdre (et bien plus) à la fin.

  •  Ne négligez pas les ravitaillements

Votre corps a besoin de carburant. Même si vous vous sentez bien, ne sautez pas un ravito en vous disant « je prendrai le prochain ». Il pourrait être trop tard. En revanche, évitez aussi de trop vous charger, car une surconsommation peut entraîner des troubles digestifs. Trouvez le bon équilibre et suivez ce que vous avez testé à l'entraînement.

  • Ne testez rien de nouveau

C’est valable pour la nutrition comme pour le reste. Un nouveau gel, une boisson jamais testée, et c’est potentiellement la catastrophe. Votre corps a besoin de repères familiers.

  • Écoutez votre corps

Pendant la course, soyez attentif aux signaux de votre corps. Une douleur apparaît ? Demandez-vous si elle vous est familière. Est-ce une vieille gêne connue ou une nouvelle alerte ? En cas de doute, essayez de garder votre calme et votre lucidité. Identifier l’origine du problème (ampoule, frottement, crampe, etc.) vous aidera à adapter votre stratégie.

Et surtout, n’oubliez pas que l’abandon peut arriver à tout le monde. Ce n’est jamais un échec, mais parfois une décision sage et responsable.

Après la course : place à la récupération

Une fois la ligne franchie, la course est terminée… mais votre corps, lui, a encore besoin de soins.

  •  Réhydratez-vous rapidement

C’est la première étape. Vous pouvez opter pour une boisson de récupération (comme celles d’Overstims, encore une fois avec le code RUNNERLIFE-OV), mais de l’eau minérale riche en bicarbonates, comme la St-Yorre, fera aussi très bien l’affaire.

  •  Offrez-vous un massage si possible

Si l’organisation propose un stand de massage, n’hésitez pas une seconde. Cela favorise le drainage et accélère la récupération musculaire.

  • Bougez un peu

Le repos est essentiel, mais attention : cela ne veut pas dire rester avachi toute la journée. Une petite marche douce vous aidera à éliminer les toxines accumulées. Ne rien faire du tout risque de rendre les courbatures encore plus violentes.


 Conclusion :


Un marathon se joue bien avant le coup de sifflet. Une bonne préparation, une gestion intelligente des derniers jours et un jour J maîtrisé feront toute la différence. Et n’oubliez jamais : chaque course est unique, chaque ligne d’arrivée est une victoire. Alors savourez, apprenez, et… recommencez !

 

Je rédige des tests sur le matériel sportif, chaussures, électronique, ...sur mes courses, sur des conseils depuis maintenant bientôt 10 ans. Je le fait car j'aime cette idée de partager ma passion avec vous. Je ne compte pas le temps passé pour vous donner des conseils et je ne suis pas rémunéré par les marques pour le faire. En passant par l'un des liens ou par les bannières publicitaires  présentes sur le site pour réaliser votre prochaine commande en ligne, je touche une petite commission sur la vente, vous soutiendrez le site, et cela ne vous coûtera pas plus cher ! 

 

 


 

Partager cet article

Commenter cet article