Semi Marathon Meslay en maine, le retour du tutu !
C’est seulement mon troisième dossard de l’année, après le marathon de Zurich (pour accompagner des potes sur leur premier marathon) et une course en relais d’un kilomètre.
Me voici donc inscrit au semi de Meslay-du-Maine.
Semi-marathon de Meslay-du-Maine : le retour du tutu !
Pourquoi ce semi en Mayenne, à 1 h de chez moi ?
J’ai vu qu’il restait quelques places deux semaines avant le départ, j’étais dispo, et le tarif était accessible : 22,70 € pour un semi, aujourd’hui c’est cadeau !
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Dimanche 19 octobre, direction Meslay-du-Maine avec Yoann
Sur le papier, le parcours a l’air top, avec un D+ annoncé de 83 m. L’objectif de Yoann : 1 h 30, en préparation du marathon de La Baule. De mon côté, je n’ai pas dépassé les 14 km depuis mai, autant vous dire que je peux vite exploser. L’idée sera de rester en gestion, sans pour autant être trop facile.
Arrivés sur place une heure avant, nous passons au retrait des dossards, où l’on nous propose de choisir notre dotation : une bouteille de bière, une serviette ou des manchettes. Nous optons tous les deux pour la serviette.
Place ensuite à l’échauffement : un petit footing cool avec quelques accélérations pour Yoann, mais aucune pour ma part.
Le départ
9 h 30, tout le monde est regroupé sur la ligne de départ — 468 partants pour 500 inscrits. Nous sommes prêts à en découdre… et d’un coup, le départ est donné au pistolet ! Aucune annonce, aucun décompte, ça surprend !
C’est parti ! Yoann est devant, il colle le meneur d’allure 1 h 30. De mon côté, je double pas mal de monde en me mettant à mon rythme.L’idée est de courir aux sensations, sans regarder la montre (sauf pour le kilométrage).
1 km – 3’50 : une première boucle avec un léger faux-plat montant, je remonte tranquillement.
Les trois premiers kilomètres passent sans problème. Je continue de doubler et je me retrouve dans un petit groupe de sept coureurs. Je me dis que ça peut être sympa de rester avec eux.
5 km – 19’06 : j’ai l’impression que nous avons ralenti, alors que nous étions sur un faux-plat descendant. Je passe en tête du groupe pour relancer un peu.
La galère arrive
Au 6ᵉ km, nous quittons le plan d’eau pour un chemin, et après quelques mètres, grosse douleur sous les côtes à droite, comme une pointe de côté, mais plus haut et beaucoup plus forte. Exactement la même que celle qui m’avait fait arrêter une séance il y a deux semaines.
La douleur est violente. J’essaie de maintenir l’allure, mais j’ai peur de devoir mettre le clignotant.
Je me concentre sur ma respiration, je bois quelques gorgées de ma flasque. Le parcours enchaîne les virages sur ce chemin, je me fais doubler.
En revenant sur la route, la douleur commence à s’estomper. Je relance progressivement et reviens petit à petit sur le groupe.
9 km – 34’50 : fin de la deuxième boucle, on repasse sur la ligne d’arrivée. La prochaine fois, ce sera la bonne ! Je me sens beaucoup mieux, même si j’ai dû m’employer pour revenir.
10 km – 38’42 annoncés par un bénévole : je suis plutôt content, surtout que je me sens bien.
La gêne semble complètement disparue, mais je reste prudent.
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Nous sommes quatre ensemble. L’un d’eux tente de s’accrocher, je l’encourage et il nous rejoint.
Je lance l’idée : “Autant s’entraider à quatre !” On se met en file, et chacun prend un relais d’un kilomètre.
L'idée est validé. Je prends le premier relais, nous sommes à 11,5 km. J’annonce prendre jusqu’à 13, pour simplifier les tours. On me dit : “Pars sur du 3’55/km.” Mais, comme toujours, je ne regarde pas ma montre, je cours aux sensations résulat :
12 km : 3’55/km — 13 km : 3’54/km.
Je me décale pour laisser le relais, mais je vois qu’un trou s’est formé derrière. Je ralentis pour qu’ils reviennent. Le coureur devant moi lâche, je dois refaire l’effort.
15 km – 58’32 : on attaque une montée progressive, assez longue. Un des coureurs accélère. Notre petit groupe, déjà réduit à trois, passe à deux. Il monte fort… j’hésite à suivre, de peur que la douleur revienne.
Je gère et j’attends de voir si l’écart reste raisonnable pour revenir ensuite.
Comme prévu, je reviens tranquillement sur deux coureurs, et nous arrivons de nouveau autour du plan d’eau. En sortant, même passage que tout à l’heure, le chemin et les virages, sauf que cette fois, pas de douleur, mais mauvaises sensations : je commence à voir des étoiles.Je ralentis et laisse partir les deux coureurs.
le finale !
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De retour sur la route, ça va mieux. Il reste 1 km. Devant, l’écart est fait ; je n’essaie pas de les rattraper.
Derrière, personne ne revient, mais si ça bouge, j’ai encore de quoi accélérer.
On termine sur un léger faux-plat montant qui pique quand même un peu. La ligne d’arrivée est là : je boucle mon deuxième semi-marathon en 1 h 23’36”, 31ᵉ sur 468. Je suis content : course bien gérée, sans me mettre dans le rouge.
Seul bémol : cette douleur sous les côtes, déjà ressentie il y a deux semaines, comme un coup de poignard.
Globalement, les jambes ont bien répondu. À froid, mon mollet tire un peu, mais aucune courbature.
J’ai toujours cette gêne à surveiller dans les prochains jours.
De son côté, Yoann termine en 1 h 31, quasiment dans son objectif.
Côté course
Un super semi, pas si simple que ça, avec pas mal de relances mais sans véritable grosse difficulté.
L’organisation est rodée, tout se déroule facilement. Les ravitaillements sont bien répartis, et celui de fin de course est parfait : boissons, fruits, chocolat… tout est là !
👉 Une belle découverte, que je vous invite à tester.
Mon matos sur cette course
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🩰 Tutu : 7 € sur Amazon (acheté il y a au moins 6 ans)
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