100km de Bretagne 2022: Explosion du RP

8 Mai 2022 , Rédigé par Runner Life Publié dans #ultra

Le 100km de Bretagne, c'est mon premier dossard de l'année alors autant vous dire qu'accrocher mon premier dossard fin avril c'est assez rare. Mon objectif pour cette course était clair: je voulais battre mon RP de 2017 lors des 100km de Millau en 10h53. 

5ans après, je pense être en mesure d'aller chercher beaucoup mieux et ma préparation s'est déroulée au top. Seule, l'avant dernière semaine avant la course où je ne me suis pas senti bien mais l'objectif reste le même, aller chercher au minimum sub 10h et pourquoi pas aller chercher les 9h.  Depuis janvier, j'arrive donc avec 1622km de parcourus avant cette course. 

100km de Bretagne 2022: Explosion du RP

Samedi 30 avril : 

4h du mat, le réveil sonne et là, quand tu y penses, il faut quand même être un peu barré pour se lever un samedi à 4h et aller faire 100km ^^. Après un bon petit dej, mon acolyte du jour et suiveur Jeremy passe me prendre.  Nous prenons la direction de Crevin.

5h30: nous arrivons sur place et direction le retrait des dossards puis retour à la voiture pour se préparer. La première indication est que la journée devrait être belle, le ciel est étoilé, c'est magnifique. En revanche, il ne fait pas chaud, le petit vent rafraichit, j'ai bien fait de prendre ma veste. 

 

6h02: le départ est lancé, il y a du beau monde sur la ligne de départ: Nicolas Dutheil qui a remporté l'eco trail 80km cette année, Michaël Boch qui a déjà gagné Millau et qui fait parti de l'équipe de France de 100km, Steeve, un pote qui a un gros niveau (235km sur 24h)

J'avais vu avec Jerem que la stratégie du jour serait de prendre le maximum de risques, l'idée est de passer le marathon entre 3h25 et 3h35 et de passer le 50km entre 4h05 et 4h15 pour ensuite gérer la deuxième partie de course. 

1km 4'38: je suis parti un peu fort, je bataille avec mes écouteurs qui, je ne sais pas pourquoi, se sont déconnectés de mon téléphone. Le truc qui ne m'arrive jamais.

Nous sommes un peloton de 50 coureurs au départ de la course, sur 100km, cela va vite s'étirer et il est vite possible de se retrouver seul, c'est d'ailleurs pour cela que j'ai pris un suiveur. 

5km 23'24: j'aperçois 4 coureurs devant moi et je crois reconnaitre Michael et Steeve, je me dis Steeve vise 8h, je suis vraiment parti fort là !

Nous venons de sortir d'un chemin, mais pas un chemin propre, un chemin de champs où les tracteurs passent avec des cailloux partout... Là, je commence à me dire, j'ai pris mes plaques carbones, c'est peut-être pas le top.  Après quelques centaines de mètres sur route, nous voilà reparti sur un chemin ! C'est quoi ce parcours? ^^

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Les kilomètres s'enchainent et je maintiens une grosse allure. Je sais que je ne pourrai pas la tenir tout du long mais si je peux passer le 50, ça serait top. Pour le moment, je suis sans mon suiveur que je retrouverai après le premier tour de 15,8km. 

10km 46'24: pour le moment le parcours est vraiment pas évident, cela ne fait que monter ou descendre, les seules portions de plat que nous avons eu étaient sur chemin. Je sais qu'en plus les difficultés sont à la fin du parcours, ce qui nous annonce quelque chose de vraiment compliqué.  

13km: je reviens sur deux coureurs Steeve et Michael. Je ne sais pas ce que je fais avec deux mecs de leurs niveaux mais j'y suis^^. Cela me fait du bien d'échanger avec eux, on parle du parcours qui est tout sauf roulant et des chemins qui sont juste une galère quand tu t'engages sur un 100km sur route. 

Nous passons devant une ferme avec un gros molosse qui se met à aboyer à notre passage et qui s'arrête juste sur le bord de la route, nous avons gardé un œil sur lui car pas de portail^^

15km 1h09: nous sommes dans une grande descente, toujours tous les trois, la fin du premier tour approche. Nous arrivons sur une zone du parcours qui nous fait halluciner tous les trois car nous passons sur la pelouse puis nous traversons un bac à sable sur 10-15m ! C'est un 100km route ou pas ?^^

Passé cela, on enchaine une petite butte, on descent puis on fini par une grosse montée qui nous amène à la fin du premier tour. Je vais pouvoir retrouver Jerem mon suiveur à vélo. 

16,5km: nous y voila, fin du premier tour, normalement nous devrions être à 15,8km mais nous avons tous les trois le même kilométrage. On apprendra par la suite qu'il y a eu une erreur sur le premier tour et que la boucle faite n'était pas la bonne !

Nous voilà donc partis, il reste 4 tours pour finir cette course.  Steeve part devant, il est bien. De mon coté, je reste avec Michaël et nous passons en mode Blabla run avec Jerem à vélo. Nous échangeons et je fais plus connaissance avec Michaël que je ne connais que via ses chronos stratosphériques. 

21,1km, passage du semi en 1h39: nous sommes toujours tous les trois à discuter. Le soleil est maintenant bien levé et je ne vais pas tarder à retirer ma veste.  Je continue de boire par petites gorgées et de m'alimenter, pour le moment, je suis aux pates de fruits. 

Les kilomètres s'enchainent plutôt très bien malgré les difficultés du parcours. Je suis en forme mais je sais aussi que je suis parti plus vite que prévu et que lorsque ça va casser ça peut faire mal. Sur certaines longues lignes droites, nous apercevons des coureurs devant nous.

25km 1h57: Nous continuons notre périple dans la campagne, j'avoue que j'ai du mal à me repérer sur le circuit car nous n'arrêtons pas de tourner, il y a des virages dans tous les sens, c'est assez perturbant. 

Nous passons régulièrement à coté de différents parc éoliens ce qui casse le paysage qui est relativement pareil, des champs à pertes de vue, et quelques animaux de temps en temps. 

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30km 2h21: Je me trouve seul après une première pause pipi, j'en profite pour retirer ma veste et la remettre à Jerem, le temps qu'il la range dans le sac et il me rejoint. 

Il me propose régulièrement à boire, et me demande si j'ai faim. Il me prend des morceaux de bananes sur les ravitaillements et me les donne. On se rapproche tranquillement de la fin du deuxième tour, qui est le premier tour pour Jerem. D'ailleurs à ce sujet, j'avais pris sa montre également sur le premier tour, de cette façon, nous avons le même kilométrage ce qui est plus simple pour échanger.

37km 2h53: fin du deuxième tour, il est reste 3 ! Je passe en 7ème position. Jerem est parti à la voiture pour retirer quelques affaires et faire le plein des gourdes au ravitaillement. 

Sur une ligne droite, j'aperçois pas loin devant moi Michael et Steeve, je recolle tranquillement sur eux, mais cela veut dire que je vais vite, trop vite ! 

38km: la jonction se fait avec eux, ils me disent que l'écart se resserre avec ceux de devant, d'ailleurs, nous apercevons le 4ème à une bonne centaine de mètres devant nous et même le 3ème. 

On échange rapidement sur la course et sur nos états de forme. Je reprends mon allure qui m'a permis de recoller et je me retrouve devant eux. Clairement quand j'y repense, c'était une erreur, mais ayant la tête dans la course et Jerem étant à la voiture à ce moment là, je ne m'en suis pas rendu pas compte. J'aurais dû rester avec Michael et Steeve.

42,2km 3h17: le passage du marathon est fait et le temps réalisé est rapide, trop rapide, même au dessus de la barrière haute que je m'étais fixé de 3h25. Mon objectif ne change pas ralentir au 50ème. 

 

Je suis sur un chemin avec le 4ème en ligne de mire et toujours pas de Jerem. Après quelques virages, retour sur un autre chemin, j'entends un vélo arriver en pensant que c'était lui mais non, toujours pas ! 

45km 3h30: je viens de retrouver Jerem, il me passe à boire j'avoue qu'il commençait à faire soif avec ce soleil. ça fait du bien de le retrouver, le temps passe quand même plus rapidement quand on discute.

Je reviens sur le 4ème et le dépasse, nous restons quasiment ensemble sur quelques kilomètres. Au bout de le route, on aperçoit Sylvain qui est venu nous encourager (avec qui nous avons été au Mont-Saint-Michel et fait la Sainté Lyon)  

Nous approchons du 50ème et je commence à ralentir l'allure, Laurent que je venais de doubler me repasse devant, je n'essaie même pas de m'accrocher sinon je sais que je vais péter. 

50km 3h54': c'est clairement n'importe quoi quand je me dis que la barrière haute était fixée à 4h-4h05. L'objectif est maintenant de passer en gestion car je vais péter mais le plus tard possible et pourquoi pas rêver d'un moins de 9h. 

Je me fais rattraper par Michaël et Steeve à ce moment là et clairement, je ne suis pas en capacité de les suivre. Je reste sur mon objectif d'être en gestion totale et Jerem est d'accord avec moi. 

Nous sommes de retour sur un grand chemin mais c'est étrange car il ne me dit rien, je l'ai pris sur le premier tour mais pas sur le deuxième (c'est là l'erreur du premier tour, nous aurions dû le prendre au deuxième et non pas au premier) Jerem me dit "nous ne sommes pas passé ici, moi j'ai pas l'impression non plus. ^^ (on va dire qu'il faisait encore nuit sur le premier tour, c'est pour ça que je ne reconnais pas)

Toujours est-il que ce chemin c'est la galère, des cailloux, des trous, bref pas le top avec mes plaques carbone ! Honnêtement, heureusement qu'il ne pleut pas car ce parcours serait une belle grosse galère.

Sortie du chemin, nous retrouvons Yoann qui est venu m'encourager, il est venu avec son vélo, il va pouvoir nous suivre pour le coup. 

55km 4h21': après une pause pipi, c'est reparti sur une bonne montée où j'ai des encouragements d'un client du taf qui est bénévole, c'est sympa de recevoir les encouragements d'une tête connue. 

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Nous attaquons maintenant la fin du troisième tour, il ne restera plus qu'un marathon à effectuer. On ne va pas se mentir, les jambes commencent à tirer mais c'est normal. 

Yoann découvre la partie la plus compliquée du parcours avec la grande descente, le bac à sable et l'enchainement des deux montées qui nous amènent à l'arrivée. 

57km 4h31': fin du tour, il reste juste un marathon à faire, le tour le plus important c'est maintenant, il faut le gérer au mieux. Je sors de la salle en 7ème place et retrouve Michaël assis au ravitaillement. Je prends une banane et un coca et me ravitaille en marchant pour la première fois de la course. 

Me voilà reparti, Jerem rempli les gourdes et nous rejoint ensuite un peu plus loin avec Yoann. Il me dit "Michaël ne repart pas"

60km 4h49: ça commence à bien ralentir et bien tirer dans les jambes, je tiens toujours sous les 6' au kilo mais plus pour longtemps à mon avis.  Je suis toujours avec mes deux cyclistes du jour Jeremy et Yoann. Yoann décide de prendre ma go pro et se transforme en Spielberg, il avance à vélo, il filme, demande aux bénévoles de m'encourager. Jerem lui, s'occupe de me dire de boire et de manger. Les deux m'encouragent et me motivent en tout cas. 

65km 5h20: il reste une bonne sortie longue, un bon #boulangerun quoi, d'ailleurs, parlons de ça, aucune boulangerie sur le parcours, c'est un scandale ! Plus sérieusement, je limite la casse au maximum et continue de serrer les dents. 

Michaël nous a doublé il y a peu avec une facilité déconcertante et une foulée impressionnante, heureusement que Jerem ne le voyait pas repartir^^

On aperçois au bout de la route, Remi un pote à nous (également sur l'aventure de la sainté et du Mont- Saint Michel) avec son fils qui sont venu m'encourager. Tellement content de voir les copains venir me soutenir dans cette aventure. 

Avant chaque ravitaillement, Jerem part devant pour aller me préparer un verre de coca et prendre les morceaux de bananes. Je n'ai même pas vu un ravitaillement de près car à chaque fois il me demande ce que je veux et même si je les prends en marchant maintenant je ne m'arrête pas. Les seuls moments où je m'arrête c'est pour les pauses pipi sinon on avance. 

Jerem appelle ma femme, cela fait du bien de l'entendre et d'entendre mes miss aussi, ça prend aux tripes et remotive. 

Je ne sais plus à quel ravitaillement c'était mais dans ce dernier tour, on trouve une personne avec un costume de chien. Le pauvre ou la pauvre doit avoir horriblement chaud, mais ça fait plaisir je fais donc un câlin à cette mascotte et nous voilà reparti. 

70km 5h49: on continue d'avancer, nous voyons de moins en moins de coureurs, les écarts se sont creusés, je reprends un tour à certains coureurs. 

Nous apercevons dans un virage un coureur arrêté sur le bord de la route avec son suiveur. C'est Laurent qui était 4ème et que j'avais passé dans le troisième tour avec Stéphanie qui le suit à vélo. Je demande comment il va et continue pendant que Jerem se renseigne un peu plus. Visiblement grosse contracture au mollet il va stopper. 

Nous continuons notre chemin tous les trois Jerem, Yoann et moi. Depuis le début, je suis avec un fond de musique dans les oreilles mais j'entends tout ce qu'on me dit (l'avantage des écouteurs à conduction osseuses) Je dis à mes acolytes du jour "j'ai une playlist vraiment de folie" à ce moment c'était les 2be3 mdr! 

Après, on s'est fait un petit blind test en courant, mais pour vous donner une idée, ça pouvais passer de ACDC à Patrick Sébastien ^^

75km 6h20: on continue de limiter la casse, le sub 9h est possible, on va essayer de gérer au max l'effort. On approche de la fin du tour, nous avons une ligne droite devant nous et j'aperçois mes parents qui sont venus m'encourager. 

Je ne vais pas vous mentir, je rentre dans le dur là, ma cuisse droite me tire de plus en plus il reste un peu plus d'un tour il va falloir gérer au mieux maintenant. 

78,5km 6h45: c'est parti pour le dernier tour et j'échappe de justesse au premier qui fini en 6h46'38'' le point positif, il ne m'a pas pris un tour. J'arrive au ravitaillement, je m'assois pour mettre un tape sur la cuisse, je prends un coca, des bananes et c'est reparti. 

Comme me le disent Jerem et Yoann, maintenant, chaque endroit où tu passes aujourd'hui c'est la dernière fois que tu y passes. 

80km 6h54: il me reste 2h06 pour faire 20km et taper le sub 9h, Yoann et Jerem m'encouragent, c'est encore possible. J'essaye de relancer les jambes tant bien que mal et j'arrive à passer sous le 6' au kilo, je serre les dents. 

Nous souhaitons une bonne fin de journée à chaque bénévole que nous voyons car on ne repassera plus et on les remercie car sans eux pas de course. J'arrive à maintenir une allure correcte pour le moment.

85km 7h23: on se rapproche petit à petit de la fin du parcours, je tiens toujours sous les 6' au kilo depuis le 80ème, le sub 9h reste possible. On y crois, je me fait doubler par un coureur du 100km qui fini fort, bravo à lui d'ailleurs. 

De mon coté, j'essaye de gérer au mieux pour ne pas péter complètement et l'aide de Jerem et Yoann est précieuse. On repasse proche du ravitaillement avec la mascotte peluche géante, elle avance puis m'accompagne sur quelques mètres.  Un bon moment de rigolade. 

90km 7h57: On peut commencer le décompte des kilomètres mais depuis le 88ème ça devient très dur, ma cuisse droite a une bonne contracture et par moment ma jambe se dérobe et je pousse un cris (un mix entre un cris de douleur et un "bordel tu vas tenir saleté il reste 10km")

Les mecs m'encouragent, Yoann est toujours à bloc sur le sub 9h, il voit bien que dans ma tête il est plié, Jerem aussi le pense mais il ne dit rien. Je fais un rapide calcul, il me reste 1h03 pour faire 10km, sur le papier ça passe, mais vu mon état et la fin du parcours, je sais que cela s'annonce très compliqué. Je ne dis rien mais pense pouvoir accrocher un 9h15-20. 

C'est dur, je suis à plus de 7' au kilo mais je trottine malgré tout. Le plus dur sont les descentes qui me font vraiment mal, dans les montées je gère et ça passe plutôt bien. 

95km 8h34: c'est de plus en plus compliqué, je suis avec deux coureurs du 100km à qui je prends un tour, ils me doublent dans les descentes et je les double dans les montées^^ C'est sympa de se croiser et je me dis il leur reste encore un tour. 

96km: je lance mon propre décompte, il me reste 10x400 à faire et c'est fini, mais là je ne suis pas sur une piste mais sur une fin de circuit compliqué^^

98km, je me fait doubler par la première féminine qui semble facile, c'est impressionnant!

Jerem et Yoann m'encouragent, je prends une dernière pate de fruit pour la forme en marchant et c'est parti, dernière fois que je passe dans ce fichu bac à sable. 

Dernière montée, Jerem avance pour déposer son vélo et qu'on passe la ligne ensemble. Yoann reste avec moi un peu et m'encourage, je lance mes dernières forces et j'accélère je me gueule dessus pour la fin. 

Nous y sommes on rentre dans la salle Jerem a appelé ma femme pour que je partage aussi ce moment avec elle. 

La ligne est franchie en 9h15'05' soit 1h38 de mieux qu'en 2017 à Millau. L'objectif est rempli, la prise de risque a payé.

Conclusion : 

Le contrat est rempli avec une explosion du RP, je m'étais dit que je pouvais atteindre les 9h-9h30 et je fais 9h15 sur un parcours compliqué et avec une gestion de course plutôt très risquée sur la première partie. Je me dis qu'il y a surement moyen de faire mieux, mais je savoure ce nouveau RP et surtout mes 1h38 de gagnées par rapport à 2017. 

J'ai vécu un super moment de partage avec Jerem et Yoann, qui m'ont soutenu dans cette aventure, sans eux clairement, je ne fais pas le même temps à la fin, je pense que j'aurai marché, mais là, je ne pouvais pas. Super moment aussi avec Steeve car habituellement sur une course, il est loin devant et là, j'ai pu courir avec lui quelques kilomètres. Superbe rencontre également avec Michaël Boch que je ne connaissais que de nom, et avoir pu partagé quelques heures à courir avec lui c'était excellent. 

Sur l'organisation, je n'ai rien à redire, ils se trompent de parcours sur la première boucle et ont réagit rapidement, c'est fort de s'adapter en pleine course. Les bénévoles étaient au top, supers sympas, agréables, bonne ambiance sur les ravitaillements. 

Le parcours était vraiment pas simple du tout pour un 100km sur route, je dirai que nous sommes pas loin de 20km de chemin. Rajoutons à cela les montées et descentes car finalement très très peu de plat sur ce circuit. Et que dire de ce passage dans la bac à sable pour faire les 100km. Je pense que c'est le point noir à retirer du parcours. 

J'espère que l'épreuve continuera d'exister car il y a de moins en moins de 100km en France et l'orga a le courage de le faire. Aujourd'hui, la mode est aux trails, aux marathons, mais honnêtement, le 100km est une aventure à part dans le monde de la course à pied et je vous conseille de vous y lancer. Pourquoi ?

Déjà 100, le premier nombre à trois chiffres, alors oui, vous pouvez le passer en trail, mais sur 100km "route" vous avez le droit à un suiveur vélo qui est là pour vous soutenir, vous encourager et vous vivez une véritable aventure humaine et partager des souvenirs de dingue avec votre suiveur. Alors lancez vous pour ne pas voir ces épreuves mourir.   

Mon matos sur cette course : 

Chaussures : Asics MetaSpeed Sky dispo chez i-run à250€

Chaussettes : Compressport ultra trail à 20€ chez I-run

Short : Asics

Maillot : T-shirt technique au couleur de l'asso HAROZ 

Montre Garmin Fenix 6 Pro à 499€ chez I-run 

Veste : Compressport Hurricane Waterproff 10/10 à 170e chez i-run

tour de coup : Buff merinos à 23e chez i-run

Nutrition : boisson et pate de fruit de chez Overtisms 20% de réduction avec le code DAMIENOV

 

 

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A
Super chrono ! Si tu veux faire une perf il faut venir à Metz ! http://www.courirametzmetropole.org/evenements/100km-metz-metropole
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R
Je prend note ;)
H
je viens de voir ton reportage encore bravo pour ton records une belle aventure humaine avec de bons suiveurs qui encouragent dans les bons moment mais aussi les plus durs et ça c est super et fait ce dépasser.<br /> Minou
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R
Merci :) bientôt ton tour en septembre :)
G
Super Damein pour ce RP ! Sacré prise de risque car quand ça craque, cela peut-être brutale sur ces distances. Bravo. Je suis d'accord avec toi qu'il faut au moins faire une fois un 100km route ;)<br /> <br /> J'hésite à le faire l'année prochaine dans le cadre de ma prépa pour le Grand Raid de l’Ultra-Marin...
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R
Merci beaucoup :) Fonce c'est une superbe prépa je pense