100km de Millau du mythe à la réalité
Nous sommes parti le jeudi matin du Mans pour la destination tant attendue : Millau. La route s'est super bien passée et nous sommes arrivés à bon port rapidement. (16h45). Le temps de décharger la voiture, installer la tente et nous voilà nous parés..
Nous décidons ensuite d'aller en reconnaissance voir la salle où nous allons retirer le dossard le lendemain. Même salle où nous allons non seulement prendre le départ mais aussi arriver dans la nuit de samedi à dimanche. La salle est proche du camping 2,3km. Nous voyons déjà les bénévoles s'activer pour mettre tout cela en place....En voyant l'arrivée, la pression commence à monter : on y est enfin, depuis le temps qu'on en parle.
Vendredi :
On arrive à la salle pour 16h,on attend que celle-ci ouvre. Nous allons enfin récupérer le précieux dossard. Je me présente et obtiens mon sésame pour la course, le numéro 59. Dans le sac, un journal, de la pub et deux bons (un pour le t-shirt et un autre servira au repas d’après course) Nous avions vu sur le site qu'il était proposé un atelier sur la pose de taping à partir de 16h30.
Nous voyons beaucoup de sportif avec cela maintenant. Effet de mode ou pas, je décide d'essayer....Je demande des bandages afin d'éviter les contractures aux mollets dont je suis souvent victime. Bon 5-6 personnes sont devant moi et visiblement ils se rasent tous car je suis le seul qui est le droit au coup de tondeuse sur les mollets ^^. (Je vous donnerai mon avis sur le taping dans un prochain article).
Nous avons donc le dossard, le tape, reste plus qu'a retourner au camping préparer les affaires et passer une bonne nuit.
Samedi :
Le réveille sonne à 6h45, il fait frais lorsque l'on sort de la couette,....En même temps nous sommes en toile de tente....Je me prépare et Tanguy en fait de même. Une fois prêt nous prenons la direction du parc de la victoire pour déposer des affaires chaudes nous prévoyons une arrivée entre 00h et 1h30 maximum. Là je reconnait Greg , just à coté de moi au dépot des sac. Nous échangons un peu sur nos impression avant la course. Nous avançons vers le sas de départ fictif. Tanguy prend les devant et part pour m'attendre au 7ème kilomètre. Je me retrouve seul dans cette foule. Le départ fictif est donné, on marche environ un kilomètre avant le départ officiel.J'apprecoie aussi Nolwenn enfin plutôt elle qui m'a reconnu, on échange un peu. Elle qui vas prendre le depart pour son premier Marathon. Je discute aussi avec un coureur expérimenté qui a déjà participé à plus de 40 courses de 100km. Je suis admiratif de cette personne qui à 77ans. Oui 77ans. marathon. L'an passé il l'a fini en 17h50 et cette année il vise les moins de 19h....Ouah il me donne pleins de conseils sur le parcours. Je l'écoute avec attention.
Le départ :
Le départ est donné, je passe la ligne dans les derniers. Le passage dans Millau est sympa les gens sont présents pour nous encourager. Je pars tranquille même un peu plus bas que le rythme d'entraînement, la pensée du jour sera : "qui va doucement va sûrement". Nous sortons de Millau, direction Aguessac et nous passons sur une portion de 4 voies qui permet aux coureurs de bien s'étaler. J'alterne comme prévu marche et course toutes les 14'.
Je continu d'avancer vers le premier ravitaillement je suis déjà surpris de ce que j'y trouve. Je prends un verre d'eau, des raisins secs et un morceaux de chocolat noir. Un peu plus loin je retrouve Tanguy.
kilomètre 7 l'aventure commence. Le mental est au beau fixe et nous profitons un maximum de ces paysages magnifiques sous un beau soleil. Nous arrivons sur un ravitaillement en plein sur ma minute de marche le timing est parfait. Je me prends du chocolat, pain d'épice, fromage, orangina et eau a chaque ravitaillement avec, de temps en temps, du jambon et pâté. Nous continuons notre chemin tranquillement. Nous passons le meneur d'allure des 15h qui semble en forme nous objectivons sur ce temps mais nous ne restons pas avec et préférons faire notre course comme prévue. D'ailleurs à ce moment nous l'entendons gueuler sur certains coureurs de son groupe qui vont trop vite...Là je me dis je suis bien mieux avec mon suiveur.
kilomètre 21 je passe un premier coup de fil à ma moitié cela fait du bien. Nous attaquons la première difficulté de cette première partie une côté courte mais bien sympa. Nous sommes régulièrement avec les même coureurs, ils me doublent je les redouble et on continue comme cela. Après cette bonne montée, une belle succession de descentes arrive (où, sur les conseils de mon suiveur, je me relâche totalement et là je double pas mal de monde) Nous passons une succession de côtes et de descentes jusqu'au 30ème kilomètre.
A partir de celui-ci, les paysages deviennent beaucoup moins sympa, beaucoup de virages, de passages où nous n'avons aucune vue sur la vallée. Malgré cela, le mental est toujours au top. Nous arrivons enfin à Millau, on se rapproche de la fin de cette première boucle. Voir le panneau Millau fait un bien fou. A ce moment, je dis à Tanguy : ''la prochaine fois qu'on le revoit comme ça, on sera pas loin de la fin.''.
kilomètre 40, nous sommes toujours en méthode Cyrano, cependant je ressens le besoin de marcher un peu plus longtemps que ma minute habituelle. Je prends donc 2-3 minutes de marche pendant que Tanguy fait un changement de gourde sur le vélo. La surprise, nous passons devant le camping et obtenons des nouvelles de notre voisin qui est toujours en tête et facilement. Nous rentrons dans Millau et commençons à croiser des concurrents qui prennent le chemin de St Afrique. Nous nous approchons du parc de la victoire et nous y entrons. La prochaine fois que je passe dans ce parc, il ne restera plus que quelques mètres à parcourir. Tanguy laisse son vélo sur le côté et me laisse faire mon passage au marathon dans la salle. Passage au marathon en 5h21min56'' Quand je me dis qu'à Paris cette année (en touriste) j'ai mis 5h21min58'', soit 2s de plus et qu'il me reste 68km parcourir je suis bien !!!!
Kilomètre 50 nous nous arrêtons les crampes sont là au niveau de cuisses et nous ne sommes qu'a la moitié de la course. Pourtant je ne doute pas nous repartons direction St-Afrique et j'ai confiance pour relier l'arrivé même si c'est déja bien compliqué.
Nous croisons les coureurs qui sont déjà sur le retour, les premiers sont vraiment impressionnant et c'est top de pouvoir les voir courir c'est rare sur une course. C'est même la première fois que cela m'arrive.
65 kilomètres nous venons de passer une belle difficulté maintenant une descente et nous allons faire demi-tour. La descente me brûle les cuisses nous je marche et Tanguy m'encourage, me soutiens. Nous prenons le temps de faire quelques photos.
70km ST Afrique Nous y sommes maintenant c'est demi-tour direction Millau !! La nuit tombe il va falloir sortir les frontales.
Je reçois des messages et des appels de mes proches, de mes potes, cela fait un bien fou. Mentalement je suis bien mais physiquement j'ai mal ^^ Aller encore deux montées et c'est fini.
Nous croisons un coureur qui n'a plus de pile sur sa frontale, nous en avons une de secours et nous lui donnons, cela va lui permettre de finir la course.
80km nous sommes dans une descente et je suis de nouveau pris de crampes ! Ca fait mal ^^ 20km il reste moins de 20km et c'est fini.
Je marche, je n'arrive pas à courir, tampis on finira en marchant, les kilomètres ne défile pas rapidement mais il défile.
Les bénévoles sur les ravitaillements sont au top, certains mettent de la musique, des jeux de lumières, l'ambiance est vraiment top.
90km c'est la fin, les 10 dernier kilomètres à parcourir et c'est fini, avec Tanguy on commence à réaliser, c'est top, un vrai moment de partage. Une putain d'aventure entre pote que nous réalisons.
La fin est en faux plat montant mais cela n'est rien par rapport à ce que nous avons affronté jusque là. Nous entrons dans Millau, il fait nuit et il n'y a pas grand supporter mais on s'en fou on va venir à bout de cette aventure de dingue.
On entame donc la deuxième boucle et le départ vers St Afrique. Nous savons que maintenant, nous allons avoir de belles difficultés, mais aussi de beaux paysages....Le moral est toujours au beau fixe aucun souci à signaler, les mollets sont au top, aucun problème (merci le taping) En revanche, les cuisses commencent à me montrer quelques signes de faiblesses, rien qui pourra entraver mon mental du jour. Nous sortons de Millau.
Kilomètre 47 les cuisses me tirent de plus en plus, on continu malgré tout d'avancer en trottinant pour le moment. La première difficulté se dresse devant nous avec le viaduc en ligne de mire, beaucoup de coureurs marchent dans cette montée (qui semble ne pas en finir) Je commence les premiers mètres en courant car je me sens bien puis dès que cela devient vraiment dur, je me mets en marche active et continu ma remontée au classement. Nous arrivons à hauteur d'un clown !! (oui oui un clown) Le deuxième même car l'autre nous l'avons dépassé un peu avant. Je reste admiratif de courir dans cette tenue et par cette chaleur (chapeau, perruque, pantalon,..) A partir de ce moment, commence une nouvelle course, celle de la solidarité, nous sommes tous dans la même galère maintenant. Alors on prend le temps de discuter d'échanger,... Nous croisons également les lapins runners nous échangeons rapidement Emir ne semble pas au mieux alors que Carole semble en grande forme. A ce moment là, je suis plus comme Emir que comme Carole, mes cuisses me font de plus en plus mal mais aucun souci autre part, tout le reste est au top. Tanguy décide de faire une pause étirements.
Kilomètre 50 6h26 de course. Nous repartons en positivant, la moitié de fait. Malgré les étirements et la crème one gel One Gel , les cuisses tirent toujours. Je reprends en marchant, malgré la descente. Après quelques mètres je me remets à courir, ça pique mais pas grave. Tanguy me sort (pour rigoler) « fais le en moonwalk aller chiche... » Je passe en marche arrière et mets à courir quelques mètres comme cela !!!. Ne me demandez pas pourquoi mais cela m'a fait du bien lorsque je repasse en marche avant, la douleur a diminué et je me remets à courir (me laissant peut à peut emporter par la descente...) Nous croisons le duo de tête, Michael est toujours leader, talonné de très prêt, nous l’encourageons . Je continu à courir dans cette descente jusqu'au kilomètre 53. Là, le ravitaillement à lieu dans une salle et il y a des massages de proposés. Pendant que Tanguy se ravitaille et rempli les gourdes, je profite du massage des mollet et des cuisses pour me reposer et reprendre des forces. Le visage de certains coureurs commence à en dire long. Nous ne sommes qu'au 53ème et cela devient difficile, voir très difficile pour certains. L'équipe de massage me fait la réflexion que j'ai l'air super frais...Euh oui, oui tout va bien sauf les cuisses, mais quand le mental est là, le reste suit.
Le massage fini, j'en profite à mon tour pour me ravitailler rapidement. Nous reprenons le chemin de la course tranquillement après cette bonne pause de 10 minutes. J'en profite comme depuis le début pour poster quelques messages sur les réseaux sociaux. Nous croisons la première femme qui semble vraiment facile à ce moment de la course. Nous sommes impressionné avec Tanguy. Les cuisses ne sont vraiment plus disponibles mais bizarrement cela n'entrave pas mon mental. Je marche, marche et marche. Encore un ravitaillement à lieu peu avant la grosse difficulté. C'est simple, entre les deux ravitaillements, 7km environ fait en marche active à 6,3km/h de moyenne. Là, Tanguy ne dit rien, mais il doute alors que moi tout va bien. La première vraie difficulté arrive, j'en profite pour passer quelques coups de téléphone (à ma chérie, mes parents, Geek&Run ....) cela fait du bien.
Nous entamons cette montée de 3km environ, une vraie belle montée faite de lacets, qui font bien mal. Mais là, je ne sais pas ce qu'il se passe, à la vue de cette montée, tout le monde marche. Nous croisons également de plus en plus de collègues sur le chemin du retour. Cette ascension me fait un bien fou, je rattrape les coureurs un à un, sans forcer plus que ça. Je suis facile à ce moment, en marche certes, mais facile. Pour preuve, je maintiens la même moyenne que sur les 7km précendants (à 6,3km/h alors que ça grimpe dur). Pendant l'assencion nous croisons Greg qui est sur le chemin du retour on se tape dans la main et ce souhaite bon courage ce petit échange fait du bien. Nous arrivons enfin au sommet. Place maintenant à la descente direction St Arique. Les jambes sont toujours là, je reprends donc la course et marche par moment car je sens la crampe assez proche tout de même....Malgré cela, le chemin vers st Afrique est parfait. Tanguy et moi même n'en revenons pas de se regain de forme. Nous arrivons à St Afrique avant le couché du soleil ce qui était l'objectif, cela fait un bien fou. Nous profitons pour nous ravitailler. Sur cette portion d'un peu plus 6km je fais une moyenne de 8,4km/h la forme était là.
Le ravitaillement est prit, je repars de plus belle. Tanguy reste un peu aux ravitaillements et me rejoindra plus tard. Là, dans les rues de St Afrique, je croise deux personnes déguisées en mort avec leurs faux, ils me font bien rigoler et on partage quelques mètres ensemble en rigolant bien. Eux s’arrêtent à une terrasse de bar essoufflés comme il y a pas, en me souhaitant bon courage, sympa la mort;)....
Commence ensuite le chemin du retour vers Millau. On tient le bon bout, mais le parcours maintenant est compliqué, la côte à venir est la plus dure du parcours et la nuit tombe. Dans cette montée nous échangeons avec un coureur qui vient du pays des Terribles guerriers du pilou pilou, (Toulon pour ceux qui ne connaissent pas...)Nous sommes dans la même galère sauf que lui il a oublié sa frontale...Ah pas très pratique en effet. Heureusement nous avions pris une frontale de secours je décide donc de lui prêter, ils faut savoir ce rendre service dans cette galère.
Les cuisses répondent de moins en moins, on avance malgré tout. Nous arrivons en haut et échangeons avec un coureur du coin avec qui nous partageons quelques mètres ou kilomètres, à ce moment je n'arrive plus à avoir la notion de distance. Pour lui la première partie à été galère il nous raconte qu'il a vomit, mais il c'est accroché.
Pendant que je discute, Tanguy aide un coureur qui semble victime de crampes et lui propose des étirements. Cette montée c'est pourtant effectuée avec une bonne allure 7km à 5,7km/h. La descente fait mal,Tanguy me propose une pause étirements nous sommes proche du kilomètre 80. Je passe quelques coups de téléphone, cela fait du bien mentalement et l'avantage d'être au téléphone, c'est que pendant ce temps je ne réfléchis même pas à ce que je dois faire, j'avance machinalement. Nous savons avec Tanguy qu'au bas de cette descente il y a un ravitaillement et visiblement il y aura des massages de prévu.Malgré le fait que nous étions en descente cela m'a fait mal 3-4km à 4,9km/h moyenne, la pire allure depuis le début de la course...
kilomètres 82 nous arrivons au ravitaillement j'en profite pour me faire masser à nouveau et Tanguy en profite aussi. Je repars pendant que lui termine. On reprend la marche active on voit encore du monde prendre la direction de St Afrique. Il fait nuit noire, mais le ciel est magnifiquement bien étoilé, j'adore. Rien que pour cela, je me dis « vivre une partie des 100km de Millau de nuit c'est top ». Je vous le dis, aujourd'hui rien ne pourra entraver mon mental.
On continue notre chemin dans la nuit noire et obscure (comme dirai les inconnus) Dernier ravitaillement je retrouve Emir. Nous partageons les 5-6 prochains kilomètres ensemble nous admirons le Viaduc de nuit et il décide de repartir après celui-ci. Je vais attendre encore un peu pour ma part. Nous continuons d’avancer vers Millau. La fin est proche.
Kilomètre 93, Tanguy me pousse à trottiner. Je l'écoute et me force, putain ça pique fort là (les 7 derniers kilomètres) je me force, je suis dans le mal. Tanguy m'encourage il me dit « aller tire sur les bras tous les 100m environs » Mes jambes se dérobent toutes seules par moments mais que c'est bon. On rattrape pas mal de monde qui marche. Il me dit « aller un de plus qui sera derrière toi » il me connaît, il sait comment me motiver le coco. D'ailleurs, Geek&Run m’appelle à ce moment, il voit bien que je suis dans une phase difficile et me laisse tranquille pour me rappeler une fois la ligne franchit. Les derniers kilomètres sont super long..... 97, 98
Kilomètre 99 : Enfin là, dernière accélération je prends le temps de composer le numéro de ma chérie pour partager ce moment avec elle. Je franchis enfin la ligne d'arrivée VICTOIRE, que c'est bon. La petite grimace pour la photo et on y est 15h05'11''il est 1h05 du matin !!!
Me voilà 100 bornard, que c'est bon, le moment le plus magique de ma carrière de sportif. Maintenant place au repas d'après course qui est super, une bonne soupe,des pâtes, fromages, compotes,...Nous retrouvons le coureur à qui nous avions passé la frontale, échangeons avec lui (qui visiblement a eu des problèmes aux pieds sur les derniers kilomètres) Maintenant place aux soins dernier massage et nous reprenons la direction du camping. Je prends le vélo mais suis incapable de pédaler Tanguy me pousse et nous nous couchons enfin il est 4h du mat.
Conclusion :
Je suis devenu 100 bornard, je suis super heureux je l'ai fait. Sur le plan physique, certains retiendrons le fait que mes cuisses ont lâchées, je retiens le fait que mes mollets ont tenus grâce au taping sûrement, aucune ampoule aux pieds, aucune douleur durant la course Je retiens une aventure magique à vivre, que ce soit avec mon suiveur mais aussi avec les autres coureurs, le partage est super.
Sur le plan mental je me suis surpris moi qui est déjà eu des coups de mou sur des marathons avec le fameux mur des 30km. Là rien aucune baisse de moral, comme si dès le départ j'étais sur d'arriver je n'ai jamais douté une seule seconde sur cette course.
Que dire de l'organisation ? des bénévoles au top. Une course que je conseille à tous ceux qui veulent essayer le 100km.
Je voulais aussi dire un grand,un immense bravo à la personne que j'ai vu au départ, qui a 77ans et à fini une fois de plus son 100km en 18h40 et sans aucun suiveur. RESPECT.
Remerciements :
Je tenais à remercier Tanguy qui aura été un super accompagnateur vélo, nous nous sommes rapelé certains bons souvenirs de jeunesse partagé ensemble. Il a su également me pousser sur la fin de cette course sans lui je finissais en marchant. Il tenait infomé ma femme de l'évolution de la course. Je le remercie aussi pour la préparation qu'il a faite nous avions pour objectif 15h nous y sommes. Si vous avez besoin d'un bon préparateur contacté le.
Je remercie ma femme pour son soutien lors de cette course je la savais inquiète que je me lance dans une telle aventure. Mais tout c'est bien passé et l'avoir au téléphone avec mes filles pendant la course me donnait encore plus la rage. Entendre sa fille de 3ans vous dire "vas-y papa tu es le plus fort " ok ce n'est pas très objectif mais ça vous prend aux tripes.
Je remercie tous ceux qui m'on appelé sur cette course chaque appel m'aura fait un bien fou mentalement. (mes parents, Stéphane, Jerem, Emilie, Ludi, ...
Merci aussi à l'oganisation aux bénévoles qui font un boulot de dingue!!!. Un merci particulier à Podoperformance, qui grâce au taping mis le vendredi je n'aurais pas eu de soucis aux mollets mais aussi pour les massages proposé lors des différents ravitaillements.
Je tenais aussi à tous vous remerciez pour vos messages que ce soit sur Facebook , Twitter , Instagram. Vous avez été géniaux. C'est là qu'on voit que la course à pied est une grande famillle.
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